Ce week-end de Pâques, le ciel a grincé des dents, dans le Sud-Ouest, les inondations ont été spectaculaires avec un record de précipitations et une montée des eaux continue.
Entre samedi et lundi, Bordeaux a reçu l’équivalent d’un mois de pluie. Un chiffre qui donne le vertige. Les rues, elles, n’ont pas tenu le choc. La nature ne cesse de nous rappeler que le climat change, devient parfois dangereux. Partout dans le monde, ces phénomènes sont de plus en plus nombreux et surtout s’amplifient. Pourtant, les réactions pour contrer ces effets du dérèglement climatique restent bien timides.
Des chiffres impressionnants
Samedi 19 avril, il est tombé 47,2 mm à Bordeaux. Un record pour avril depuis 1878. Dimanche, la ville a encaissé près de 30 mm en plus. Brive-la-Gaillarde a connu 60,8 mm en une journée. Plus d’une quinzaine de communes ont battu leurs propres records.
L’eau a débordé. La Vézère, la Dronne, la Seugne et l’Isle ont quitté leur lit. À Périgueux, la rivière Isle a atteint plus de 3 mètres. Du jamais-vu depuis le début des années 90.
En Dordogne, plusieurs campings ont été évacués. plus d’une centaine de personnes secourues. Plusieurs routes restent impraticables.
Un avant-goût de demain
Selon Météo France, ces épisodes deviennent plus intenses. Pas forcément plus nombreux, mais plus violents. L’air, plus chaud, retient l’humidité. Il la relâche en déluge. Les nappes souterraines disent merci. Les routes, elles, en portent les stigmates. Les secours, très mobilisés, ont évité le pire.
Avril 2025 restera donc dans les annales. La météo a rappelé sa puissance. Les habitants, les mairies et les secours ont tenu bon. Mais le climat change. Et cet épisode, brutal dans le Sud Ouest de la France, montre que l’adaptation devient urgente. Pour demain. Pour tous.