Le train est un mode de transport essentiel dans le monde entier qui s’inscrit dans un modèle de mobilité durable.
Avec plus d’un million de kilomètres de voies ferrées, il permet de transporter des marchandises et des voyageurs de manière efficace. En Europe, le réseau ferroviaire est très dense. Pourtant, notamment en France, les liaisons régionales restent limitées et les prix des billets souvent trop élevés. Malgré cela, le train est un atout majeur pour limiter les émissions de GES.
Un moyen de transport moins polluant
Les chiffres sont clairs : le train émet beaucoup moins de CO2 que la voiture ou l’avion. Un voyageur en train produit en moyenne 8 à 10 fois moins de CO2 par kilomètre qu’en voiture. Par rapport à l’avion, c’est 80 fois moins! Pourtant, de nombreuses lignes ferroviaires restent insuffisantes ou trop coûteuses, poussant les voyageurs à choisir d’autres moyens de transport. En France, le manque de liaisons entre deux départements mal desservis pousse les utilisateurs à privilégier la voiture.
A l’opposé, lorsqu’on cherche à relier des villes comme Paris et Bordeaux, au delà du prix, le gain de temps est plus que conséquent en train. Le manque d’investissement dans les trains classiques, du quotidien, limite les alternatives écologiques pour les voyageurs.
Des prix injustement déséquilibrés
L’avion est souvent moins cher que le train, notamment à cause des exonérations fiscales dont il bénéficie. Les billets d’avion internationaux ne sont pas soumis à la TVA et le carburant aérien est exonéré de taxes. En comparaison, le train doit payer des taxes sur l’énergie, ce qui augmente le prix des billets. Il n’est pas rare de trouver des vols à moins de 20 euros, alors que certains billets de train coûtent plusieurs centaines d’euros. Cet écart pousse les voyageurs à choisir l’avion, même s’il est plus polluant. C’est totalement incompréhensible à une époque où on doit diminuer nos émissions de GES au niveau mondial…
Des solutions existent
Pour favoriser le train, certains pays européens ont mis en place des initiatives comme le « ticket climat » en Allemagne et en Autriche. Ces abonnements permettent de voyager en train à moindre coût. Pour 49 € par mois en Allemagne, on peut utiliser l’ensemble des transports locaux et régionaux. Mais reste à voir s’il aura un véritable impact sur la réduction des émissions de CO2. Le précédent ticket à 9 € avait certes encouragé l’utilisation des transports en commun, mais sans vraiment faire baisser les trajets en voiture. En France, des projets comme la relance de la ligne Bordeaux-Lyon pourraient être une alternative écologique efficace. Pourtant, ces initiatives manquent souvent de soutien financier. Investir dans le ferroviaire permettrait certainement de proposer des prix plus attractifs et de réduire la pollution. Malheureusement ce sont des investissements conséquents et sur le long terme qui nécessitent une rentabilité des lignes.
Le train est une solution durable pour l’avenir de la mobilité à l’échelle mondiale. Il est moins polluant que l’avion ou la voiture et pourrait devenir une alternative abordable si des mesures fiscales et des investissements étaient mis en place. Les voyageurs ne devraient plus être obligés de choisir entre l’environnement et leur pouvoir d’achat.