Fin avril, l’Asie étouffe sous une vague de chaleur exceptionnelle, le thermomètre grimpe partout, brisant des records vieux de plusieurs décennies et les climatologues sonnent tous l’alerte. En effet, les températures extrêmes conbstatées sont une menace directe pour la santé, les ressources et menacent même la stabilité des régions touchées. Et la saison chaude ne fait que commencer.
Une canicule inédite
Depuis mi-avril, la chaleur s’est installée. Au Koweït, le mercure frôle les 49 °C. Au Pakistan, on mesure 48 °C. En Arabie saoudite, on mesure plus de 46 °C. Des chiffres totalement inédits pour un mois d’avril.
Les records tombent les uns après les autres. En Irak, en Iran, au Turkménistan, les températures dépassent largement les 40°C.
L’ensemble des pays d’Asie du Sud et du Moyen-Orient battent leurs propres seuils. Inde, Afghanistan, Pakistan, dans tous ces pays on constate des anomalies de plus de 10 °C. On peut le dire, rien de semblable n’existe dans les archives climatiques disponibles depuis plusieurs décennies.
Des centaines de records ont été battus. On mesure des nuits entières au-dessus de 30 °C. Même à plus de 2 000 mètres d’altitude, on observe des températures dignes des tropiques.
Une menace directe
Les conséquences se font vite sentir. L’air devient irrespirable. L’eau manque. L’électricité ne suit plus. Et les plus pauvres souffrent en silence. À Dubaï, les températures minimales dépassent parfois les 33 °C. Les nuits ne rafraîchissent plus. La chaleur devient continue, écrasante, parfois insupportable.
Les experts alertent sur une “vague de chaleur précoce et inhabituelle”. Selon leurs données, la température moyenne de ces régions est aujourd’hui jusqu’à 4 °C plus élevée qu’avant. L’agriculture en souffre bien entendu. Les récoltes risquent d’échouer. Les systèmes de santé peinent à répondre. Les pénuries s’aggravent. La sécurité alimentaire est en jeu.
Et surtout, ces extrêmes deviennent plus fréquents. L’Asie ne fait plus face à un événement isolé. Elle affronte désormais une nouvelle norme climatique, durable et dangereuse.
Avril 2025 restera un tournant. Le climat a franchi un seuil critique. L’Asie, en première ligne, en paye le prix fort. Face à ces températures absurdes, les experts sont clairs : il faut agir. Réduire les émissions. Adapter nos infrastructures. Et surtout, protéger les plus vulnérables. Car demain, cette chaleur pourrait devenir la règle, et non plus l’exception.